Deep Work : comment réunir les conditions propices au travail profond?

Le temps disponible est probablement la denrée la plus rare pour un cadre ou un dirigeant de nos jours, dans la vie personnelle mais également professionnelle. Les missions sont nombreuses et les interruptions tout autant. Alors comment rassembler les conditions propices à un travail profond ou Deep Work ? La journaliste Léna Couffin reçoit plusieurs personnes à l’antenne, dont la psychologue et spécialiste en neurosciences Anaïs Roux pour livrer des conseils et pistes de réflexion.

Nos besoins fondamentaux

La concentration profonde ne se décrète pas. Pour l’atteindre, Anaïs Roux nous apprend que les besoins primaires du cerveau doivent être assouvis pour se mettre en Deep Work. Il faut ainsi bien dormir, bien manger et bien s’hydrater. Il faut aussi s’écouter et se connaître pour savoir à quel moment de la journée nous serons plus à même d’être en travail profond.

Les ennemis du Deep Work

Bien évidemment, les conditions “primaires” ne sont pas suffisantes pour travailler de manière très concentrée. Un certain nombre d’ennemis sont à éviter pour cela : 

• Les interruptions, notamment liées aux outils digitaux. Comment résister à un tchat, à un appel téléphonique, à une notification Whatsapp ? Pour ceux qui travaillent en open space, un petit panneau pour prévenir ses collègues peut également être envisagé.
• Le multitâche : le Deep Work nécessite de se concentrer sur une tâche. Lorsque l’on se concentre fortement, notre cerveau doit mobiliser des ressources qu’il ne pourra pas mobiliser s’il tente de faire plusieurs choses à la fois.

• Les tâches en suspens dans sa tête : il faut avoir l’esprit libre et totalement capable de se concentrer sur une seule chose (le travail en cours). Pour ce faire, pensez à noter les tâches autres que vous pouvez avoir en tête pour vous libérer l’esprit.

Comment notre cerveau se comporte-t-il en Deep Work ?

Cette partie du podcast tente de décrypter le fonctionnement de notre cerveau lorsqu’il est en état de travail profond. On y apprend notamment que lorsqu’il est dans cet été de concentration, le cerveau fait le choix d’ignorer certains stimuli qui nous entourent pour se focaliser sur le travail qui nous importe.

La science a par ailleurs  montré que certains types d’ondes aux activités intenses s’activent en Deep Work. Des musiques correspondant au rythme de ces ondes cérébrales (musiques Lofi) aident à la concentration.

Pour aller plus loin sur le Deep Work, n’hésitez pas à écouter ce podcast !